Notre environnement évolue avec le temps. Les villes se transforment pour servir au mieux les habitants. De nombreuses villes françaises deviennent des « smart city », expression mise en avant par Bill Clinton en 2005. Le but d’une ville intelligente est d’utiliser les technologies de l’information et de la communication pour améliorer les services publics et proposer de nouveaux services à ses habitants. Plusieurs municipalités françaises essaient de mettre en place des plans d’action afin de devenir des villes intelligentes notamment Marseille. Qu’est-ce qu’une smart city ?
Les actions d’une Smart City
La ville de Marseille a entrepris différentes actions afin de devenir une Smart City au service des usagers. Par exemple, la ville a entrepris la piétonnisation du centre-ville afin de redynamiser les commerces ou encore la mobilité multimodale qui consiste à utiliser des alternatives à la voiture. Les bus utilisent maintenant des voies autrefois réservées aux voitures afin de relier les stations de métro ou de tramway. De plus, Marseille veut limiter la fracture sociale et encourager la mixité. Elle veut devenir la « ville des quarts d’heure » : faire en sorte que les commerces et les services soient accessibles pour tous les habitants à 15 minutes à pied.
Les enjeux du développement durable
La smart city doit répondre aux enjeux du développement durable face à l’urbanisation excessive du territoire. En effet, 50 % de la population mondiale vit actuellement dans des villes. On estime qu’en 2070, ce sera 70 % de la population mondiale qui devrait vivre dans ces mégapoles. Dans le même temps, ces villes qui ne représentent que 2 % du territoire produisent 80 % des émissions de gaz à effet de serre. Le défi de taille que doit relever une smart city est donc la transition écologique. La ville a notamment intégré des « smart building », des bâtiments intelligents qui incorporent notamment des outils numériques qui permettent une économie d’énergie. L’utilisation de capteurs permet de générer de nombreuses données comme la température, le niveau sonore ou encore l’hygrométrie. La ville utilise également des « smart grids « , des réseaux d’énergie qui utilisent des capteurs et des algorithmes qui permettent d’ajuster la production, la distribution et la consommation d’électricité. Il existe le même principe pour la consommation d’eau, le but est de limiter les pertes inutiles. L’écologie est un facteur très important dans le concept de « smart city ». Marseille, comme d’autres villes en France, intégré des écoquartiers. Le but d’un écoquartier est de réduire l’impact sur l’environnement, de favoriser le développement économique, la qualité de vie ou encore la mixité et l’intégration sociale. En construisant un écoquartier, la ville fait la promotion d’un nouveau mode de vie. En effet, dans un écoquartier, la consommation énergétique est faible, la mobilité est propre (vélo, transports communs, voie piétonne), les eaux sont écologiquement utilisées et l’eau de pluie est récupérée et réutilisée, la biodiversité est développée. Les écoquartiers
Marseille fait donc partie de ces villes qui essaient d’évoluer pour améliorer les conditions de vie de ses habitants. Elle utilise la technologie afin de récolter des données qui permettent d’apporter des solutions pour améliorer le quotidien des habitants et pour développer l’écologie.