Comment devenir propriétaire à Marseille sans se ruiner

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Au-delà des images d’Épinal…. propres à la seconde ville de France, Marseille présente une réelle attractivité et pour qui souhaite y acquérir un logement, les prix de vente sont demeurés très abordables. A fortiori si l’on peut bénéficier des dispositifs d’aide à l’accession sociale.

Marseille, son Vieux Port, la Canebière, la basilique Notre-Dame de la Garde, dite la Bonne Mère qui veille sur le cœur historique, les parties de cartes immortalisées par Marcel Pagnol et bien sûr le Stade Vélodrome qui rugit au rythme des exploits de l’OM… Ce ne sont pas les références qui manquent quand il s’agit d’évoquer la deuxième ville de France !

Une ville attractive

Mais au-delà des clichés, parfois négatifs, hélas, forte de ses quelque 858 000 habitants, Marseille dispose d’atouts considérables. Dotée d’infrastructures de premier plan en termes de transport, d’équipements culturels et de loisirs _ tels l’audacieux MuCEM, le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée,  le complexe du Silo pour les spectacles ou tout simplement la superbe plage du Prado, la ville est aussi une vraie capitale économique grâce à son port et activités liées, son industrie textile toujours en vogue (près de 10 000 emploi!) et ses universités de premier ordre, auprès desquelles des centres de recherche et des unités high-tech se sont développés avec succès.

Pour autant, porte historique sur la Méditerranée, la ville ne peut cacher encore quelques handicaps, à commencer par certaines inégalités territoriales, avec les grands ensembles implantés dans les quartiers « nord » où pour lutter contre un réel mal-vivre, des opérations de rénovation urbaine doivent être initiées. Une mutation positive pourrait alors être observée, comme en ont bénéficié, plus au sud, le Panier et ses rues étroites ou le secteur de la Belle de Mai…

Un marché abordable

Dans ce contexte, le marché immobilier présente quelques spécificités. Au contraire des autres grandes métropoles françaises, les prix n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant la crise de 2008.

Sur Marseille intra-muros, la moyenne en 2017 est de 2278 euros/m² contre 2500 en 2007. Rien à voir avec Lyon (3400 euros/m² en 2017 contre 2755 en 2007) et encore moins Paris (8450 euros/m² contre 6310 il y a 10 ans!)…

Pour les professionnels, l’embellie à la hausse constatée au tournant du millénaire avec notamment l’arrivée du TGV n’est plus qu’un lointain souvenir.

Cependant, des disparités sont à pointer. Pour un prix bas constaté à 1 500 €/m²  dans le quartier de Saint-Mauront (3e arrondissement), les transactions se situent à 3 900 €/m² aux Goudes, dans le 8e !

La situation actuelle peut pour autant assez vite évoluer. Des signes de reprise sont observés au niveau économique, et le nombre de logements construits ou rénovés proposant des normes de confort modernes dans des environnements et des cadres de vie plaisants a bondi.

Le bon moment

C’est donc le bon moment pour acheter à Marseille, selon les experts.

Y compris quand on possède un pouvoir d’achat modeste. Tout simplement parce que la demande est encore inférieure à l’offre, ce qui permet de négocier des prix intéressants et ensuite, parce que les dispositifs d’accession sociale à la propriété s’y révèlent pertinents.

En effet, si le prêt d’accession sociale ou le prêt à taux zéro (PTZ), notamment, sont calculés sur des plafonds liés aux revenus et/ou aux coûts de l’opération, des plafonds fixés selon l’état du marché immobilier (tendu ou pas), des opportunités se présentent toujours sur Marseille où les prix sont plutôt bas…

Attention toutefois : le PTZ à Marseille sera réservé au « neuf » à compter de 2018.

Il faut être également attentif aux dispositifs locaux initiés par la ville : les chèques « premier logement » (jusqu’à 4000 euros) et « accession rénovation » (jusqu’à 10000 euros).

Des coups de pouce liés là encore aux revenus des ménages et au type de logement. Dans tous les cas, il convient de se renseigner auprès de l’ADIL des Bouches-du-Rhône et de la Mairie de Marseille. Sans oublier la possibilité d’acheter un logement HLM (celui que l’on habite ou un autre) : se renseigner alors auprès des promoteurs en immobilier social ou des offices HLM.